Weekly Roundup

Une fois n’est pas coutume. L’actu en bref n’a pas été relayée… On est tenté de vous dire que c’est la faute à Ebola. En effet, dépit de toutes les mauvaises nouvelles et surtout les menaces autour du triangle national, on s’apprêtait à recevoir les stars qui font le show et l’effroi. Nous allons donc procéder cette fois par « hashtag », histoire de démontrer l’effet domino de la fièvre à virus au Cameroun.

#Ebola  #Davido.

Vous vous souvenez de mon scepticisme quant à la venue de Davido. Cette fois les promoteurs ont trouvé LA parade pour faire face à cette déconvenue. Non, je ne vous le dirai pas, ce « je savais, je l’avais pressenti ! » victorieux. Facile et avouons- le, présomptueux de ma part. Quitte à passer pour l’oiseau de mauvais augure, laissez- moi m’expliquer. Le Cameroun a fermé ses frontières. Du moins, vis-à-vis du virus Ebola et des pays d’Afrique de l’Ouest où il sévit avec une acuité renouvelée. Je me souviens encore de l’atmosphère enfiévrée la veille du fameux concert. Les portables qui chauffaient car on – les fans notamment – traquait qui allait payer les fameux dix (10) mille pour les fans. Pauvre de vous. Davido n’aurait pu se pointer car il arriverait du Nigéria voisin. Tout à l’ouest du pays. Jusque là, les organisateurs ont fait un sans fautes puisque ce n’était pas leur fait. Le souci est que, face à la foule en manque de distraction, ils auraient fait courir un individu vêtu comme la star attendue et l’auraient en sus, fait chanter en playback. La manie de la duperie a la peau dure au pays.  On attend le prochain concert car « jamais deux sans trois ». Sortez déjà vos jeux de société pour meubler l’espace libre et faire face à la dernière déconvenue.

#Ebola #Cameroun #AfriqueDeLOuest

En parlant de société et d’émi/immigration, on a pu comprendre également que l’Etat Camerounais s’est retrouvé sur plusieurs fronts à la fois. Aller dans les zones infectées ou en revenir tiendraient d’une véritable gageure. L’Etat aurait mis les petits plats dans les grands. #Ebola tu ne passeras pas chez moi a tranché l’Etat Camerounais, en référence à la publicité de la marque de javel qui a fait fureur dans  ma petite enfance. Résultat ? Aux aérogares, le surplace et le mécontentement étaient de rigueur : les passagers en ont eu pour leurs frais, avec la qualité des services que l’on sait dans nos structures publiques. La grogne n’était pas permise, les sbires du  BIR y ont veillé. Partout, il y en avait et les contrôles sont stricts : on ne cause pas avec le plomb de l’arme.  Sauf que j’en connais qui venaient du Nigéria voisin par voiture et sont arrivés chez eux. Je n’ai pas osé demander comment il se fait, qu’avec toute la milice qui est déversée dans la partie septentrionale du pays, qu’on ait pu passer outre les barrages routiers. Ces personnes ont échangé un sourire de connivence qui m’a fait bien me sentir stupide. Et moi qui espérais que #Ebola nous servirait au moins à décimer Boko Haram, histoire d’équilibrer nos pertes humaines au Nord Cameroun dans la lutte contre l’organisation terroriste…

#BokoHaram #Ebola en question….

… Faire de la guérilla, c’est le propre de l’organisation terroriste. Vingt six personnes officiellement tuées. On ne fait plus le décompte il parait. La nébuleuse s’épaissit car on ne peut plus se permettre de faire la politique de l’autruche. L’Etat Camerounais est effectivement en guerre. Je n’ose pas imaginer le degré d’insécurité dans la zone conflictuelle. Mon souci est comment ces délinquants internationaux font pour se ravitailler en armes. Ils achètent, d’accord. Mais comment s’effectue l’acheminement de ses armes ? J’ai comme l’impression que la loi de l’omerta sévit dans la zone : « motus et bouche cousue » pendant que les armes sont acheminées. Les désabusés pourraient affirmer qu’il y a comme une forte odeur de corruption mais moi ce que je leur objecte, en toute naïveté bien entendu, cette question : « Comment les gens de Boko Haram font pour éviter Ebola ? » Disons que je pose trop de questions stupides et parlons de sujets plus légers.

#Ebola #Fécafoot et #RetraitesAnticipées

Que ce soit bien clair : Ebola est combattu de tous les côtés. Outre les deux nouvelles souches découvertes ailleurs, dans le cadre de la recherche au traitement de la fièvre meurtrière, on réalise que l’épidémie pourrait s’arrêter aux frontières quelques peu poreuses de notre triangle national. Ebola se prépare à prendre sa retraite, nous dit la communauté internationale. Ce serait le nouvel air de la Fédération Camerounaise de Football aussi. Enfin, une restructuration a été pensée et on nous a changé de capitaine. Là,  les avis sont partagés sur le nouveau visage de l’équipe de football masculin. Ce qui reste drôle est la division en deux camps pas forcément opposés : les partisans de l’ancien capitaine (on parle des fans), et les autres qui se demandent à quelle sauce on va désormais être consommé. Ce qui m’arrache le sourire ici, est que l’ancienne figure emblématique de nos … Lions, a annoncé dernièrement sa retraite internationale anticipée du côté d’Everton. Mon jeune frère, désolé pour lui, m’a demandé dans quelle partie de Douala se trouve Everton. J’ai juste souri et je lui ai dit que ce n’est pas ici au Cameroun. Ni en Afrique. Mais peut-être est-il devenu anglais ? D’accord, je cesse de polémiquer. Les frasques ont ceci de particulier qu’il faut savoir se tasser pour les laisser se tasser. On lui souhaite donc bon vent.

#Ebola #RentréeScolaire

Ce sera le huit septembre prochain. En attendant, on assiste à une nouvelle forme d’#Ebola dans le milieu éducatif dans le système éducatif : les écoles non réglementaires. Les parents, qui sont dans les starting blocks, doivent donc faire attention. Oui, il s’agit d’une affaire tout de même prioritaire, l’Education nationale. Mais encore plus quand ce sont eux qui reversent les sous pour alimenter les individus peu scrupuleux.  Les réformes continuent de pleuvoir, mais quel en est l’effet ? Nul a-t-on envie de dire. Il faut d’abord expliquer pourquoi des cargaisons de manuels scolaires sont bloquées à la douane, pourquoi le prix de l’uniforme aurait baissé de 300 francs, pourquoi il faudrait penser davantage à l’environnement sanitaire dans le milieu scolaire car le fait est là. Si Ebola arrive au Cameroun, on pourra dire : « Et le diable s’en mêla ». ça, l’Etat l’a bien compris.

En attendant, vaquez à vos activités et profitez des derniers jours de vacances, surveillez les chauffeurs sur les routes (au cas où ils dépasseraient 80km/heure), dénoncez, et … commencez à rembourser votre crédit scolaire. Nous, à la rédaction, on vous dit à la semaine prochaine.

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