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Flirtons avec le sol.

Tout de suite, je vous présente mes plus plates excuses : vendredi passé, je n’ai pu vous produire votre weekly roundup. Mais je crois fermement que vous comprendrez mes raisons que je m’en vais vous expliquer…

 

La moins douloureuse…

Passé le trauma sur l’organisation de Miss Cameroun ainsi que de sa diffusion, les questions ont fusé de toutes parts. Je ne vais pas retourner le couteau dans la plaie aussi vais-je demander si nous avons des notions de communication au #237. Bon. Nous avons une nouvelle miss, soit. Nous sommes d’éternels adeptes de la polémique, soit. Mais est-ce une raison pour nous torturer de la sorte ? D’autant que ladite élection a été sacrée « trending topic » lors de la tenue de l’événement.  Et ce, grâce à l’amateurisme qui a révolté plus d’un.

Miss Cameroun
Miss Cameroun 2015

Élevons notre pouvoir de réflexion car l’époque du « nappy style » est là, notre ambassadrice de la beauté ne le dira jamais assez: ôtons péruviennes, brésiliennes, indiennes et assumons-nous.

Comme si, sous les artifices capillaires, se cachent des « nappy » mal dans leur peau.

Ce qu’il faut espérer, c’est qu’avec le « passage » de l’analogique au numérique, on soit moins tenté de se tirer une balle dans la tête.

 

En parlant de tueries…

#Marou

by William Takor

Nouvelles tueries. Nouveaux cris. Même indignation. Je ne vous ferai pas une analyse soporifique voire lénifiante sur les raisons pour lesquelles ces attentats ont été une réussite macabre. C’est la riposte gouvernementale qui nous fait sentir l’urgence de la situation. Dans un climat de liberté  de religion, où nous guettons tous les jours fériés chômés, on est tenté de pointer une religion du doigt. Cependant, faut-il le rappeler ? La difficulté est ailleurs : on ne sait pas qui est exactement la tristement célèbre Boko Haram. Seule l’imminence de sa frappe semble nous donner un sérieux coup de fouet car on a l’impression que nos forces armées ne font rien. Avec les dernières attaques, la théorie du complot chauffe, au point de brûler : la secte est dans nos murs. La mort est paisible, certes. Mais vivre avec le poids de ces tueries est tout simplement choquant : on comprend alors cet édit présidentiel destiné à nous apaiser.

 

Mais soyons honnêtes envers nous- mêmes : nous avons eu tort de nous endormir sur nos lauriers. Click To Tweet

 

De la valeur des lauriers… Et des lauréats.

Depuis quelques jours, les lauréats sont à la une : les résultats de certains examens officiels sont publiés. Je ne vais pas ternir la joie des récipiendaires mais revenons sur les chiffres. On nous parle d’une hausse sensible du taux de réussite. Quelques points où on ne passe toujours pas la barre des 60 pour cent. Cela continue de remettre en question la notion de l’efficacité de l’école chez nous, de l’efficience des politiques d’éducation et de donner une raison supplémentaire aux élèves de démissionner : oui, tu as le baccalauréat et après ? Ce qui est notoire est que cette hausse continue de passer inaperçue à cause des contingences que nous traversons. Notre jeunesse se meurt, et pas de la façon dont le préconise la Grande Royale. Cela nous est fatal.

 

Sinon, en matière de culture, nous continuons d’attendre le véritable bilan des Ecrans Noirs. Il se peut qu’ils brillent par leur manque de lumière et ce ne sera pas la faute à la compagnie d’électricité.

En ce qui concerne nos artistes qui ont concouru aux MAMA… c’est une autre affaire.

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