Nom de code : miss 16

Le 11 juillet prochain, aura lieu la phase finale de la très courue finale de Miss Cameroun. Cette année, nous avons estimé intéressant de parler du parcours d’une des compétitrices. Le but ici est de savoir les motivations de la candidate et surtout, comment elle vit la compétition à laquelle vous pourrez participer (ou pas) via le 8190. Portrait.

Son prénom est… Myriam

Myriam a 18 ans et même si cela ne se fait pas de donner l’âge des dames, il faut avouer qu’elle les porte bien. La dose de timidité y est, et est ressortissante de la région de l’Ouest – Cameroun. Du haut de ses 172 centimètres, elle nous avoue être dans la norme voulue par le CoMiCa. Au moment de la rencontre, Myriam est épuisée. C’est sûrement lié au stress des examens de fin de semestre, puisqu’elle est étudiante en deuxième année Marketing Communication Vente à l’Université Catholique d’Afrique Centrale.

Elle aurait pu être n’importe qui, mais…

Sous son air nature et fille légèrement surbookée, elle reste très portée sur l’entrepreneuriat. A son actif, elle nous confie avoir conduit, avec un comité de bénévoles de son école, un projet en partenariat avec Hysacam, la société qui traite nos ordures.

« Le but de ce projet était de participer au nettoyage des trottoirs, marchés et caniveaux de 3 régions du pays notamment le Littoral, le Centre et l’Ouest. Les rues du marché Mokolo ont fait l’objet de la première opération, l’objectif étant de savoir ce que vivent les éboueurs en partageant ce moment avec eux. Au final, nous savons que jeter le plus banal bout de papier, comme ça, sans y penser, c’est totalement irresponsable. On y réfléchit désormais par deux fois avant » nous avoue-t-elle, comme pour expliquer la charge de travail que sou- tend ce geste anodin.

Même si ce n’est pas le seul projet qu’elle compte mener à terme, elle nous rappelle que le thème de cette édition 2015 est « Responsabilité et protection de l’environnement ». Cette initiative personnelle s’est avérée riche et rentre par conséquent en droite ligne avec le thème du concours.

La course à l’écharpe et à la couronne se mérite.

Les motivations de Myriam seraient ailleurs. S’il lui faut faire preuve de beaucoup d’abnégation et d’organisation personnelle, elle avoue que c’est loin des strass et paillettes. Déjà, elle concède la difficulté à concilier ses études et le côté pas si ludique de la compétition. En effet, chaque candidate défend un projet qu’elle porte à cœur. En sus, il faut assurer soi-même sa promotion, sortir de sa zone de confort dans la mesure où elle reconnaît que le contact humain occupe une place prépondérante. « Je sais être timide, mais je dois prendre sur moi déjà. Le meilleur est à venir. » nous dit-elle avec sourire.

Elle explique que le concours ouvre la notoriété car il ne s’agit pas prioritairement pour elle de finir gagnante mais d’en faire un tremplin pour son insertion sociale. Cela suppose qu’il faut accepter ne pas faire l’unanimité, se plier à certaines exigences et plus que jamais, savoir gérer le stress. « J’aime les choses bien faites et je suis déterminée à mettre mes émotions et mes caprices de côté pour avancer. »

Tout se fait au pas de course…

Malgré son optimisme, Myriam avoue être bousculée par ses impératifs. Outre ses examens, elle prévoit faire une tournée des campus de l’UCAC, dans son Ouest natal et au Littoral. « Tout est dans la gestion de l’image et le gain en estime personnelle qui ne cessent d’augmenter. Et c’est sans compter les cours sur la démarche. ». Nous rions à ces dires mais toujours est- il que nous sommes vraiment loin de nos préjugés, d’autant plus qu’elle se veut représentative du Cameroun et marquer de son empreinte cette édition.

Au terme de cette entrevue, il apparaît que Miss Cameroun reste porteuse de projets. Myriam est l’une des candidates retenues pour la phase finale qui se déroule le 11 juillet. Vous aurez la lattitude d’entendre parler davantage d’elle prochainement. En attendant, en votant miss 16 au 8190, vous marquerez la différence.

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