Obésité

Non, mais arrêtez !

Ce mois, nous irons dans l’exagération absolue. Nous allons faire dans l’hyperbole absolue : nous allons parler du gros, du gras, de votre perception (et la nôtre aussi) de notre surpoids (imaginaire ou pas), du regard que nous portons sur les autres et plus encore si vous le voulez bien.

Tout est parti d’un stupide accident.

Vous savez, le dernier ? Non ? Eh bien. Petite revue nécrologique : nous avons perdu la mère Foning avec sa gouaille et sa façon si débonnaire d’aborder le savoir être camerounais. La « femme homme d’affaire » du Cameroun par excellence nous a quitté. Loin de nous l’idée de raviver les douleurs de la famille de la défunte. Mais le fait demeure : elle en imposait car elle était en surpoids. Alors, au lieu de se demander comment elle est partie, interrogeons nous sur l’une des potentielles raisons de ce départ qui a laissé un gros vide dans la scène politique féminine. Mais n’empêche. Nous voulons ce mois un brin feministe.

Alors nous allons crever l’abcès… en douceur

Être en surpoids au Cameroun, avantage ou inconvénient ? Vous allez débattre de la question car tout le monde est concerné par cette hantise. Pourquoi entretenir son embonpoint ? Quelle est la symbolique du gros au Cameroun ? Quand est- on qualifié de gros ? Et puis… Être gros/se, est-ce la fin de tout ? Enfin, qui dit gros, dit perte de poids, parle aussi de boulimie et autres complications en matière de santé. Lesquelles ? Vous le saurez à travers des témoignages assez édifiants, drôles et touchants. Vous sourirez et vous dédramatiserez, nous en sommes certains. Ou au contraire, vous qui vivez dans cette hantise d’une maigreur constante, vous déculpabiliserez d’être si mince alors que vous êtes dans la norme. Norme d’une certaine frange de la population.

Pourtant, ils sont gros et la vie continue.

Les quolibets, les petits noms affectueux que l’on donne de façon délibérée pour signifier que l’on aime ou pas une personne ne l’aideront pas forcément à prendre conscience des dangers auxquels ils s’exposent car ils ont appris à survivre dans la jungle camerounaise car tout se passe dans le regard des autres. Non, vous ne rêvez pas. Cette fois, c’est la bonne. On va en découdre avec cette culture du gros. Presque tous les aspects y seront abordés.

En marge de la journée de la femme, cet être qui nous est si cher, nous verrons que tout est question également d’éducation, de parcours personnel et… de cris de colère muette. Les invité(e)s de ce mois promettent de vous faire sourire à défaut de vous inspirer. Elles se prêteront exclusivement à la confesse et promis, nous allons essayer de ne pas les juger outre mesure. Prenez une bonne dose de couenne, installez vous et faites- nous votre plus beau sourire. On vous aime.

 

Photo Source: SlateAfrique

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