Logements Sociaux Olembe

Se loger: les paris sont ouverts.

Trouver un logement est très souvent synonyme d’une forme d’autonomie. Ce n’est pas de la blague mai vraiment, quel chemin de croix et aussi que de hasard. Vous vous sentez en veine mais plutôt sans domicile fixe ? Soufflez les dés, armez- vous de patience et jetez- les. Mais ne vous y trompez pas, les dés sont truqués : Vous voici dans la jungle des paris du meilleur logement qui se rapproche le plus de vos attentes.

Tout est question d’utilités….

On ne parle plus d’emplacement au Cameroun quand on cherche où loger mais plutôt en termes d’utilités. Entendez, le minimum vital auquel tout citadin digne de ce nom aspire en vrai : entre ABC pardon, AES Sonel qui vous fait  un remake de « Alors On Danse » de Stromae sur des jeux de lumière, la Camerounaise des Eaux et CAMWATER qui ne cessent de vous égarer quand il s’agit de se raccorder au réseau d’approvisionnement en eau potable, le taxi qui dans les villes comme Yaoundé et Douala car vous devez aller à votre lieu de service à l’heure et à moindre coût… On vous fait grâce de l’accès immédiat a un axe principal dument goudronné ou de la proximité d’une école ou d’un dispensaire qui bien sur relève de l’utopie dans  bien des cas, et pour cause, les heureux propriétaires de logements de ces conditions quitterons rarement ces endroits.

Ensuite, tâtez vos bourses…

Lorsque toutes les conditions que vous souhaitez sont plus ou moins remplies, maintenant commencent les négociations avec le bailleur qui jugera de votre détresse, de votre sérieux et surtout de votre détermination à acquérir les clés. La négociation est serrée croyez- moi : verser douze mois de bail avec en prime trois mois de caution, ce n’est pas évident dans notre contexte économique actuel.  Alors commencent les pourparlers. On négocie jusqu’à plus soif car il faut serrer les cordons et assurer les lendemains qui promettent ne pas sourire car voyez- vous, vivre dans les grandes villes camerounaises coute parfois la peau des fesses d’un bébé. Votre logis est la preuve intangible de votre standing de vie. Et le bailleur sait que vous savez qu’il sait. Armez- vous de patience, tout ne fait que commencer…

Vous l’avez deviné, en ce mois de mars, on va s’attaquer à l’épineuse question du logement. En parallèle, le calendrier culturel sera rempli dans la mesure où les femmes sont à l’honneur entre autres. On espère également, au sein de la rédaction, effectuer des changements qui nous l’espérons aurons l’heur de vous plaire.

Bon début de mois de mars et souriez : la janviose est derrière vous.

Photo Sources: http://www.africapresse.com/

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