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L’actu en bref

La Libre Circulation en Zone CEMAC : l’intégration à quel prix ?

Les Chefs D’Etats lors de la Session Ordinaire du Sommet des Chefs d’Etats de la CEMAC

via http://info241.com/

Je ne sais pas si comme moi vous avez une addiction aux réseaux sociaux comme moi. Non ? Ce n’est pas grave. Petit manuel rapide : inscrivez- vous sur twitter et tapez dans l’onglet recherche « #YCKLab ». Vous constaterez que la publication de la décision sur la libre circulation a suscité plus d’une interrogation autour. Le problème semble économique de prime abord. Ce qu’on peut souligner ici, c’est qu’enfin ce ménage aura lieu. Même les récalcitrants semblent avoir cédé. La zone CEMAC, c’est six pays. Le point commun ? Ils sont tous gouvernés, sur le plan monétaire, par le XAF. Dès lors se pose l’épineuse question de l’investissement. L’investissement nécessiterait une facilitation de la circulation des personnes dixit les politiques. Sur le terrain, comme le témoigne ce hashtag, les réalités sont autres : investir, d’accord. Mais quels types d’investissements, quand on sait que les biens ne circulent pas encore sans être frappés de nomenclature douanière ? Plus prosaïquement, les populations que l’on sait ignorantes bien qu’opportunes restent à bien des égards xénophobes. On parle PIB global en oubliant le taux de satisfaction local des populations, les peurs de voir augmenter le flux d’étrangers au détriment des locaux semble poser un souci majeur tout comme la fuite des ressources premières (humaines ou agricoles) vers l’un ou l’autre des pays. Il y a matière.

Vous avez dit : « Effort de guerre » ?

www.journalducameroun.com

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Si Boko Haram continue de faire parler d’elle en sourdine, il n’en demeure pas moins qu’on craint, au #237, le détournement du produit de l’ « Effort de Guerre ». En effet, la gestion des fonds et des biens en nature récoltés semble poser un souci majeur. Plus d’un milliard de nos francs auraient été collectés par les populations camerounaises, de quoi attiser les convoitises. Cependant, l’indélicatesse de certains serait à l’origine, de la mise sur pied d’une comité de gestion composé « Des membres de la société civile et quelques personnalités politiques pourront intégrer ces comités régionaux pour respecter le principe de transparence, afin que les Camerounais sachent que cet argent qui est le fruit de leurs efforts ira effectivement aux bénéficiaires » selon le ministre SADI. On garde encore à l’esprit que ce n’est pas la première fois que le peuple camerounais se mobilise de la sorte pour une cause commune, ni que le même souci demeure. De quoi mener des enquêtes de probité au sein des institutions camerounaises.

Sinon, on prépare activement le défilé du 20 mai, et bien sûr la circulation reste obligatoirement perturbée. Ce qui nous pousse à vous dire : « à bientôt ! »

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